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Eliya Waiche

Méthodologie de travail O.D.S., Droit & Philosophie

La notion de Spot Cognitif (Partie I)

LA NOTION DE « SPOT COGNITIF » (PARTIE I)

Bonjour à tous, et bienvenue.

    Nous aborderons dans cet article la gestion des émotions dans le travail intellectuel et l’outil de prédilection de ma méthodologie de travail O.D.S. à cette fin, qu’est le « Spot cognitif ». J’ai choisi pour illustrer le Spot Cognitif la fresque « La création d’Adam » de Michel-Ange, peinte au plafond de la Chapelle Sixtine, en tant que symbole universel du lien indicible entre le monde matériel et le divin. Les doigts d’Adam et de Dieu se frôlent, mais sans jamais devoir se toucher. Cette représentation sublime véhicule une puissante émotion, le rôle du religieux dans la société étant de gérer l’émotion. Ainsi, l’ambition humaine de domestiquer l’émotion qui le déborde revêt la dimension d’une quête presque impossible, telle une émancipation de sa condition mortelle.

La fresque « Création d’Adam » par Michel-Ange, Chapelle Sixtine.

En propos liminaire, envisageons le sort des émotions dans un contexte plus universel.

Dans la culture occidentale les émotions ne sont pas considérées comme un sujet sérieux d’étude, excepté dans les matières qui leurs sont principalement dédiées, comme la psychologie, la psychanalyse ou la psychiatrie. Dans ces matières l’émotion est traitée sous l’aspect du soin, c’est-à-dire comme une source de déficience qui requiert un traitement. L’émotion est perçue exclusivement comme une faiblesse. En dehors du recours à la cure, le « bon état émotionnel » est celui dont l’on a pas besoin de se préoccuper.

Sigmund Freud, 1856-1939, père de la Psychanalyse. Les débuts pour l’Occident de l’analyse scientifique des émotions.

Cette séparation entre l’émotion et le reste des aspects de la vie quotidienne est singulière par rapport au reste du monde. L’explication est paradoxalement à chercher dans le succès unique de la civilisation occidentale sur le plan des idées et des technologies, inséparables de l’essor libéral politiquement et économiquement. La civilisation démocratique moderne est individualiste et met l’accent sur l’autonomie de la responsabilité et des droits de l’individu au détriment de la dimension collective. Le progrès économique et technologique a permis l’émancipation de l’individu de la misère et déverrouillé l’espérance de vie, une vie libre de viser autre chose que les besoins vitaux. Le cadre mystique présent depuis l’ère primitive de la civilisation, visant à organiser et réguler les émotions, est chassé au profit d’un nouveau mysticisme démocratique laïque encore immature et mal défini.

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) théoricien de la notion de « Spiritualité Laïque » nécessaire selon lui à la viabilité de la démocratie.

Dans cet univers moderne de tours de verre et d’acier, de plastique et d’électronique, l’image idéalisée de l’individu est celle de quelqu’un qui va bien, qui est heureux, optimiste, prospère et sain. Il a fallu attendre les années 90, et la mode de la thérapie associée aux puissants et aux stars, pour que le traitement des émotions commence à perdre de sa connotation péjorative.

Fraîchement échappée de son ghetto pathologique, l’émotion est prise en compte dans de nombreux autres domaines mais à des fins essentiellement mercantiles. Avec un enthousiasme délirant frôlant l’indécence, la filière marketing s’est emparée de tout ce que les études psychologiques, sociologiques et cognitives pouvaient lui apporter pour mieux vendre tout et n’importe quoi. Lessive ou hommes politiques, médias et spectacles, le règne de la « communication » a pour arrière-cuisine le chaudron bouillonnant de la psychologie humaine.

Jacques Séguéla, publicitaire qui au service de François Mitterand a appliqué avec succès en France la méthode marketing à la politique.

D’autres « marchands du Temple » s’abattent sur la société, armés de manuels de psychologie. Ces néo-gourous du « développement personnel » et du « coaching de vie » s’engouffrent dans la brèche qu’a laissé vide le recul religieux, consécutif au progrès libéral. Cet ersatz de spiritualité, laïque ou non, recycle le rôle tenu par les spiritualités primitives qui régulaient les besoins émotionnels.

La conclusion de ce bref tour spatio-temporel de la gestion sociétale des émotions est que d’éminents bassins culturels, comme en Chine et en Inde, ont une approche plus globale et intégrée. L’émotion n’est pas perçue comme un facteur de risque à juguler en cas de maladie, mais une force positive dont il convient de cultiver l’équilibre. Les maladies du corps ont potentiellement pour source les déséquilibres de l’esprit, ce qui est beaucoup plus sain que la déconnexion entre les deux typiquement occidentale. Mettons de côté l’influence du clivage chrétien entre les plaisirs terrestres et la pureté spirituelle, pour ne retenir que le constat.

Le très regretté David Servant Schreiber (1961 - 2011) s’est battu pour que la médecine prenne en compte le rôle du moral dans la stimulation des défenses immunitaires, la prévention et la guérison.

L’influence des émotions demeure largement niée, par exemple dans notre médecine occidentale. Encore au XXIe siècle, le Conseil de l’ordre des médecins dénie très largement l’influence de la psychologie sur les patients. La psychiatrie ne soigne que rarement mais assomme les psychés à grands renforts de camisoles chimiques, les 8 à 12 ans d’étude de médecine ne laissent aucune place à la prise en compte psychologique du patient, l’effet du moral dans la guérison, l’origine somatique des maladies…

Tout ceci pour nous ramener à la prise en compte de l’émotion dans le travail intellectuel, qui est une synthèse du paysage grisâtre que nous venons de brosser. Dans le domaine académique peu d’élèves ressortent du 2e cycle sans avoir entendu au moins une fois cette phrase : « Les élèves sont là pour étudier, pas pour être aimés ». Cette phrase résume bien la place des émotions à l’école, c’est-à-dire aucune. L’affect n’y a aucune place et cette doctrine est peut-être plus farouche  encore dans le travail intellectuel professionnel.

Nous observons ici une autre plume au chapeau des écoles de commerce dans toute leur gloire céleste, la culture managériale française qui est à l’efficacité ce que le jugement médiéval par l’ordalie (jugement de Dieu tel que noyer une sorcière pour voir si elle flotte ou si elle coule, la noyade étant preuve d’innocence) est à la justice. Une pression maximale est mise sur les employés, les plus « durs » étant censés en ressortir plus performants, les plus faibles éliminés et l’efficience garantie.  

L’ordalie, le jugement divin pour sorcellerie.

Moralité, le système fait émerger les sujets les plus ineptes car dotés des qualités sournoises propres à la survie en milieu hostile. Ce ne sont pas les éléments les plus brillants et accomplis qui s’y épanouissent mais au contraire, les spécialistes du parasitage qui se valorisent en phagocytant leurs petits camarades plus aptes. Une fois promus ils s’empressent de reproduire le même environnement toxique qui les a vu prospérer. Ceux dont la moralité et les mérites sont supérieurs et aux détriments desquels les pires se sont élevés sont stigmatisés, soit en bloquant leurs carrières, soit en les poussant vers la porte. Entre les deux eaux, la majorité apprend à ne se faire remarquer en aucune manière et peut cultiver un cynisme et une résignation paisibles.

Évidemment ce portait au vitriol n’est pas une vérité générale absolue, et heureusement. Ce n’est qu’un standard encore en cours tant académiquement que professionnellement, en dépit de sa dénonciation depuis des décennies. Il s’agit de la façon de faire dans certaines grandes sociétés tristement célèbres pour les « burn-out », les suicides, et le harcèlement moral qui font à l’occasion l’ouverture des journaux télévisés.

Je regrette que mon introduction prenne le tour d’une instruction à charge et d’un réquisitoire à peine atténué par quelques explications.  Le dénigrement du contexte est une pratique introductive qui a donné des démarches intellectuelles de sinistre mémoire, comme le Communisme. Mais il est difficile d’opter pour une analyse plus élogieuse et il est nécessaire de partir d’un constat réel pour construire des outils adéquats. Et le travail intellectuel requiert un outil approprié pour gérer l’émotion. Un outil assez simple pour être compréhensible sans devoir exposer des kilomètres de psychologie cognitive et assez pratique pour être exploitable efficacement.

Cet outil est le Spot Cognitif, nous commencerons par sa définition (Partie I). Nous devons également décrire le contenu de la boîte à outil des techniques de respiration (Partie II) indispensable à son exploitation. Enfin, nous verrons l’utilisation du Spot Cognitif (Partie III).

Vous trouverez en annexes une table des matières et un lexique.

Je m’appelle Eliya WAICHE et je suis joignable sur les réseaux à mon nom sur Linkedln, Messenger, WhatsApp et Instagram.

Bonne lecture !

Partie I : LA DÉFINITION DU SPOT COGNITIF

    Notre point de départ est ici est ma méthode d’optimisation intellectuelle O.D.S. dont le Spot Cognitif n’est qu’un des accessoires (A). Il faut ainsi que je rappelle dans les grandes lignes de ce qu’est l’O.D.S. et comment s’y inscrit le Spot Cognitif. 

Le Spot Cognitif est un outil pédagogique et un outil technique (B), qui est original et propre à l’O.D.S. puisque le besoin a créé la fonction. 

A. LE SPOT COGNITIF DANS LE CADRE DE L’O.D.S.

   Je suis l’inventeur d’une méthode d’optimisation du travail intellectuel basée sur les neurosciences dont je vais à grands traits résumer l’essentiel (1). Ensuite je vais expliquer comment m’est venue l’idée du Spot Cognitif (2).

1. L’ESSENTIEL DE L’O.D.S.

    Le subconscient constitue une ressource intellectuelle incomparable (a) et le but de l’O.D.S. est de la mettre à disposition consciemment. Pour ce faire, l’O.D.S. procède d’une optimisation au Moteur Mnémonique de Simonide (b), qui est le cœur de la Mnémotechnique depuis 2 500 ans.

a. LES RESSOURCES INTELLECTUELLES INCOMPARABLES DU SUBCONSCIENT 

    Nous sommes tous « hypermnésiques », c’est-à-dire dotés d’une « mémoire eidétique » ou appelée encore « mémoire absolue ». Et nous sommes également tous dotés d’une énorme puissance de résolution des problèmes mais ces deux capacités relèvent de l’inconscient, elles sont normalement presque inaccessibles consciemment. La mémoire du subconscient enregistre tout avant même la naissance et le subconscient offre une matrice de connexions des données qui assemble bien plus de données et avec bien plus de liberté créative et d’efficacité que n’importe quel raisonnement conscient.

Ces facultés sont accessibles de manière spontanée et occasionnelle (Alpha), mais aussi de cinq façons exceptionnelles (Bêta). Nous verrons ensuite les deux conditions (Delta) qui déverrouillent l’accès conscient à ces capacités, qui servent de principes fondamentaux à l’O.D.S.

ALPHA : LE « SATORI » OU L’ACCÈS SPONTANÉ ET OCCASIONNEL 

    La manière spontanée et occasionnelle d’accéder aux facultés subconscientes procède des états de concentrations parfaites, à la fois par l’intensité de la concentration et par sa qualité. Si vous le permettez je ferais usage d’un concept de Bouddhisme Zen Japonais qui en donne une définition succincte et percutante, le « Satori ».

Les magnifiques Kanji (caractères japonais) du Satori.

Le Satori signifie « Compréhension » en Japonais, c’est-à-dire compréhension du fait que l’on peut en permanence avoir l’esprit libre de pensées parasites et non pas seulement occasionnellement, comme un bébé comprend qu’il peut tout le temps être debout, et pas seulement occasionnellement pour retomber.

Le Satori est un merveilleux concept pour définir cet état exempt de pensées négatives et exclusivement centré sur une tâche. Des exemples de Satori sont des occasions comme l’intervention d’un neurochirurgien ou d’un pompier, ou l’exécution de figures par un gymnaste olympique. Ces états par définition sont momentanés et exceptionnels mais tout le génie du Satori est d’établir qu’ils peuvent être cultivés, pour s’étendre plus généralement et longtemps.

Je tiens à ce stade du développement à vous faire partager une lecture et à lui rendre hommage. Il s’agit du livre qui m’a fait découvrir ce concept, ainsi qu’énormément d’enseignements précieux. J’ai plus haut émis des réserves prudentes sur les dérives mercantiles du développement personnel, mais ici nous touchons au sublime. J’ai un respect infini pour cet auteur qui a été sur le plan personnel mon influence livresque majeure. Il s’agit du « Guerrier Pacifique », (« Peaceful Warrior », publié en 1980) de Dan Millman, qui constitue une synthèse aérienne et puissante d’une foule de concepts et d’idées vertueuses. Il s’agit du récit initiatique et romancé de la rencontre entre Dan Millman et un vieux maître surnommé « Socrate ». Je ne connais personne ayant lu ce livre et en étant ressorti inchangé.

Dan Millman, gymnaste de niveau olympique et auteur de best-sellers.

Comme vous l’aurez compris l’état de Satori ne se décrète pas du jour au lendemain mais exige au contraire une concentration et une discipline intenses, pour exercer sur le « Moment Présent » toute son attention. Sans regret par rapport au passé ni inquiétude par rapport au futur, chaque instant doit-être vécu comme s’il était aussi bon à vivre que les meilleurs souvenirs ou espoirs, tel un postulat gratuit. Il s’agit de s’investir de tout son être « ici et maintenant », comme si sa propre vie en dépendait. Chaque petite chose de la vie doit faire l’objet de la même intention que celle consacrée aux plus grandes choses. Cet entraînement peut se résumer par cette sentence de Socrate : « Le Satori ou la Mort ! ».

Le « Guerrier Pacifique » de Dan Millman. Un ouvrage de développement personnel que je suis fier de recommander.

J’en termine ici avec cette transmission d’une bribe du « Guerrier Pacifique ». Ce qu’il faut retenir du concept de Satori c’est que l’accès aux facultés supérieures du subconscient au quotidien de façon consciente est extrêmement difficile. Les protocoles de l’O.D.S. et plus particulièrement l’usage du Spot Cognitif sont autant d’outils pour le faciliter dans le travail intellectuel.

Voyons maintenant les cinq circonstances exceptionnelles qui permettent cet accès.

BÊTA : LES 5 MANIÈRES EXCEPTIONNELLES 

  Il existe cinq façons d’accéder pleinement aux facultés supérieures du subconscient. Mais la plupart de ces cinq circonstances sont trop extrêmes pour être qualifiées de « techniques ». Il s’agit de la méditation profonde, du rêve, de l’expérience de mort imminente, du coma et de l’hypnose.

Comme vous le constaterez à cette simple énumération il s’agit de circonstances extrêmes, hors de portée du commun des mortels. En contrepartie elles offrent un accès bien plus direct et puissant au subconscient. On peut en ressortir en accédant à n’importe quel souvenir, y compris sa propre naissance, à toute connaissance y compris une langue étrangère qui n’a pas été étudiée de façon conventionnelle, mais aussi doté d’idées ou d’inventions fantastiques.

Examinons les une à une.

Le docteur Steven Laureys démontre scientifiquement les effets bénéfiques colossaux de la méditation sur le cerveau.

La plus accessible et praticable est la méditation profonde. D’ailleurs les développements suivants du Spot Cognitif et l’usage des techniques de respiration se basent sur cette porte d’accès aux facultés supérieures du subconscient. Notez simplement que ce qui sépare la simple méditation de la méditation profonde est un niveau de pratique et de discipline comparables à ceux qui séparent un jogger qui peut courir 15 minutes à celui qui peut effectuer un marathon complet.

Un tel maître en méditation est doté de facultés littéralement surhumaine, comme s’en sont par exemple fait une spécialité les légendaires Yogis indiens, même si je réprouve personnellement l’usage spectaculaire d’automutilations. En revanche les pouvoirs de guérison et la sagesse qui peuvent en résulter sont des trésors du patrimoine universel de l’humanité.

Carl Gustav Jung (1875-1961) disciple de Sigmund Freud et contributeur essentiel à la Psychanalyse.

Le rêve est la seconde dont la pratique est commune et propice aux bienfaits, des cinq. Sigmund Freud et  Carl Gustav Jung ont publié d’extraordinaires ouvrages sur l’interprétation des rêves (apocryphes dans le cas de Jung, il s’agit de la réunion de ses notes de séminaire). Les travaux de Joseph Campbell dans son maître-ouvrage « Le héros aux mille et un visages », édité en 1949, compilent les grands mythes et traditions religieuses à travers le monde, afin de relever les schémas universels. Ces structures communes traduisent des concepts symboliques subconscients, et sa thèse essentielle est que le parcours initiatique du héros obéit toujours aux mêmes étapes. Le premier cinéaste à s’être emparé de ces schémas universels est Steven Spielberg pour la « Guerre des Étoiles » et depuis cet ouvrage est la bible des scénaristes étudiée dans toutes les écoles de cinéma américaines.

Vous pouvez conserver un carnet sur votre table de nuit et noter vos rêves avant de les oublier. Quelques usages en connexion avec le rêve et la pratique méditative sont exploités dans les usages du Spot Cognitif développés plus bas.

Un ouvrage parmi une littérature abondante.

L’expérience de mort imminente est partie intégrante des circonstances extrêmes. Des livres en nombre sont édités en compilant les phénomènes étranges qui se produisent dans ces  terribles circonstances. On y trouve du paranormal avec des témoignages sur ce qui se passerait à la frontière de l’au-delà et au-delà, rencontre avec des êtres décédés, révélations diverses… On y trouve aussi tous les autres items évoqués dans les quatre autres catégories. Certains pratiquants de sports extrêmes recherchent ce genre de sensations, quand le cerveau est saturé d’endorphines. Nous ne sommes plus très éloignés des consommateurs de psychotropes chimiques.

Pour ce qui est des explications il y a deux écoles, ceux qui veulent y croire y accordent du crédit sur la multiplicité des témoignages et faits similaires. Ceux qui refusent d’y croire, et ceux qui doutent, expliquent ceci par un imaginaire collectif commun. Cela fait parti des sujets incognoscibles, qui sont au-delà des capacités de compréhension humaine. Comme l’existence de Dieu, le paradoxe veut qu’il soit aussi impossible de le démontrer que de démontrer le contraire. Les faits ou les indices peuvent emporter une conviction intime mais aucune démonstration incontestable n’est connue.

Dans le même registre il y a le coma, qui est une expérience qu’aucune personne saine d’esprit ne recherche. Voilà des retours d’expérience véritablement extrêmes, où l’on retrouve tous les items de l’expérience de mort imminente plus des faits encore plus spectaculaires. Des témoignages attestent au réveil de connaissances normalement inaccessibles au patient. J’invite ceux qui sont intéressés par ce sujet à se reporter sur la nombreuse littérature qui y est consacrée.

Docteur Martin Charcot (1825-1893), le grand redécouvreur de l’hypnose au profit de la médecine occidentale.

Enfin, nous en venons à l’hypnose. Comme la méditation et l’interprétation des rêves, l’hypnose est une auguste discipline qui remonte aux origines de l’humanité. Elle a été « redécouverte » par la médecine occidentale par les travaux du professeur et médecin français Jean-Martin Charcot en 1878, qui en réhabilité l’étude. Elle consiste en un état modifié de conscience, qui permet d’accéder directement au subconscient.

La suggestion hypnotique est très utilisée à des fins thérapeutiques, aussi bien pour soigner les traumatismes dans le cadre d’une psychanalyse, que par exemple pour procéder à une anesthésie, comme cela se pratique depuis des années en Belgique. Il sera un peu question d’auto-hypnose dans les développements suivants. L’hypnose suppose une certaine prédisposition, certains sujets sont notablement fermés à l’hypnose. Pour conclure sur ce sujet, il ne faut pas se mettre entre les mains d’hypnotiseurs qui ne sont pas fiables, le plus sûr étant d’avoir recours à des spécialistes diplômés de médecine.

Ce bref passage en revu suffit à établir que l’usage  conscient des facultés extraordinaires du subconscient à des fins d’apprentissage et de travail intellectuel sont extrêmement malaisés. C’est justement l’objet de l’O.D.S., qui se repose sur deux principes fondamentaux qui déverrouillent l’accès au subconscient.

DELTA : LES 2 CONDITIONS QUI DÉVERROUILLENT LE SUBCONSCIENT 

    Les trois phases de la remémoration sont l’acquisition, le renforcement et la récupération des données. La Connexion entre les données (Delta 1) conditionne le succès de cette démarche et la Compréhension et la Passion (Delta 2) sont les deux conditions qui la facilite.

DELTA 1 : LA CONNEXION ENTRE LES DONNÉES 

    La psychologie cognitive distingue deux types de mémoire, la Mémoire Déclarative et la Mémoire Procédurale. Lors de la phase d’acquisition des données, les données sont distribuées entre les deux types.

Endel Tulving, psychologue et neuroscientifique Estonien à l’origine en 1972 de la distinction entre mémoire sémantique et mémoire épisodique.

La Mémoire Déclarative est également dite « Explicite » car elle suppose un effort conscient d’attention et d’apprentissage. Elle se découple en deux autres types, la Mémoire Sémantique qui recouvre les concepts abstraits et complexes et la Mémoire Épisodique qui situe ces données dans un contexte spatial, temporel et émotionnel.  

La Mémoire Procédurale est « Implicite » car par opposition à la Mémoire Déclarative elle enregistre automatiquement les gestes moteurs. Elle est également accessible aux efforts conscients d’apprentissage.

Pendant la phase d’acquisition et de consolidation des données, deux facteurs vont conditionner la réussite. Ce que l’on appelle les « Indices de récupération » sont les traits saillants dans la masse de données dont l’esprit conscient pourra s’emparer plus facilement que les autres, il s’agit d’un élément facilitant la remémoration. L’autre facteur est la répétition.

Au moment où l’esprit tente d’accéder aux données mémorisées, ce qui l’empêche d’y arriver est une insuffisance dans la connexion entre les données. Il sera toujours plus aisé de trouver une donnée périphérique à la donnée recherchée que de tomber directement dessus. Typiquement les informations contextuelles intégrées dans la Mémoire Épisodique vont être plus facilement accessibles que la donnée voulue située dans la  Mémoire Sémantique. Plus les données sont connectées, plus il y a d’indices de récupération, chaque donnée connectée étant comme une porte ouverte sur l’ensemble.

Ce fil rouge se crée grâce à la Compréhension et à la Passion.

DELTA 2 : LA COMPRÉHENSION ET LA PASSION

    Le subconscient tout entier devient accessible grâce à la compréhension et à la passion. Elles remplacent la répétition pour consolider les données et elles font de chaque donnée autant d’indices de récupérations. La compréhension et la passion tissent un réseau de connexions entre les différentes données. Ce réseau offre au conscient la faculté d’accéder à n’importe laquelle de ces données en remontant le fil jusqu’à la donnée désirée.

Par exemple un film ou une série qui vont ont passionné, un événement émotionnel particulièrement puissant ou un sujet de travail très intensif, seront des sujets sur lesquels il vous sera possible, même des années plus tard, de vous souvenir d’une foule d’informations. Ainsi sans vous en rendre compte votre mémoire est devenue eidétique sur ce sujet.

La Machine d’Anticythère, un mystérieux et complexe mécanisme grec antique extraordinaire, que j’ai choisi pour symbole du Moteur Mnémonique de Simonide.

Il vous suffit d’invoquer ce sujet pour qu’à partir de n’importe quelle donnée vous retrouviez toutes les autres. Il en est ainsi grâce au mécanisme fondamental de la Mnémotechnique, la force motrice mémorielle qui entraîne le Moteur Mnémonique de Simonide.

b. L’OPTIMISATION DU MOTEUR MNÉMONIQUE DE SIMONIDE

    Simonide de Céos est le père de la Mnémotechnique. Ce poète lyrique grec du VIe siècle avant notre ère définit les bases de toutes les Mnémotechniques en fonction depuis 2 500 ans. Dans le cadre de l’O.D.S. ce mécanisme est désigné sous l’appellation du Moteur Mnémonique de Simonide afin d’établir ses caractéristiques et expliquer quelles innovations y apporte l’O.D.S., introduite ici, dans cet article introduisant la Mnémotechnie. 

Le Moteur Mnémonique de Simonide comporte trois éléments (Alpha), il ne permet de mémoriser que des Palais Mémoriels de Données Simples (Bêta), impliquant un effort de conversion des donnée complexes que nous désignons comme le Switch (Delta). L’O.D.S. optimise le Moteur Mnémonique de Simonide en y intégrant la compréhension des données, ce qui permet d’ériger des Palais Mémoriels de Données Complexes (Gamma). 

ALPHA : LES 3 ÉLÉMENTS DU MOTEUR MNÉMONIQUE 

    Simonide a inventé l’Art de Mémoire, la première Mnémotechnique, dont la structure s’applique à toutes les Mnémotechniques. Dans le cadre de l’O.D.S. cette structure est appelée « Moteur Mnémonique de Simonide » et comporte trois éléments, deux ensembles statistiques et un élément dynamique. 

L’ouvrage de référence sur l’Art de Mémoire, de l’historienne britannique Frances Amelia Yates.

Le premier ensemble statistique est constitué par une Base de Référence, c’est-à-dire un ensemble d’éléments parfaitement mémorisés. Simonide recommandait l’architecture de sa demeure ou de sa ville, chaque escalier, miroir, fenêtre, statue, niche, colonnade, etc… constituant un item de la Base de Référence.

Le second ensemble statistique est constitué par la liste de choses à mémoriser.

L’élément dynamique est une histoire qui lie un item de la Base de Référence à une chose à mémoriser. Cette histoire pour impressionner la mémoire doit avoir recours au sexe, au sang, à l’humour, au burlesque, à l’horreur, à l’exagération, aux contrastes comme la beauté et la saleté, aux cinq sens et aux symboles et souvenirs qui ont une signification personnelle forte.

On appelle également ceci méthode des lieux et des images ou « loci et imagines » en latin. On dit traditionnellement que chaque lieu constitue une tablette d’argile et que les histoires y  gravent les mots retenus. On dit également que chaque lieu est comme la salle d’exposition d’un musée où est exposé l’histoire et l’objet mémoriel qui y sont entreposés.

Simonide de Céos (556-467) fondateur de la Mnémotechnique.

Le résultat de cette association est appelé par Simonide « Palais de Mémoire » ou « Palais Mémoriel ». Les méthodes ultérieures ont modifié la Base de Référence pour un ensemble matériel, immatériel, réel ou imaginaire. Vous pouvez par exemple choisir votre ligne de métro favorite ou le nom des personnages de votre fiction fétiche.

Les neurosciences ont corroboré l’enseignement de Simonide. Le cerveau est divisé en deux hémisphères, le gauche régit les systèmes logiques et le droit l’émotion et l’imagination. L’hippocampe siège de la mémoire se situe entre les deux. Il se trouve que le fonctionnement de l’hippocampe est à son maximum quand les deux hémisphères sont stimulés. La Base de Référence satisfait aux exigences du cerveau gauche avec un ensemble de données parfaitement assimilé et l’histoire satisfait aux exigences du cerveau droit.

Toutes les Mnémotechniques obéissent à cette logique de conversion qui code ce qu’on veut mémoriser par le symbolisme d’une Base de Référence parfaitement acquise. Par exemple les numéros de music-hall du XIXe siècle où un Mentaliste mémorise des flots de chiffres les convertit dans sa tête dans un lexique personnel, composé de couleurs, de symboles, de mots, de souvenirs, etc… 

S’il fallait résumer en un seul mot ce qui stimule chaque hémisphère, pour l’hémisphère gauche ce serait la compréhension et pour le cerveau droit la passion. Ainsi nous retrouvons les deux conditions qui créent la connexion des données qui permet d’accéder aux données mémoriser. Simonide a trouvé le moyen d’étendre ces critères au travail intellectuel.

En revanche il n’a trouvé que le moyen d’ériger des Palais Mémoriels de Données Simples.

BÊTA : LES PALAIS MÉMORIELS DE DONNÉES SIMPLES

    La distinction entre Données Simples et Données Complexes est un concept propre à l’O.D.S. Ce qui est appelé Données Simples recouvre les données articulées par aucun lien logique ou par un lien logique très simple, comme l’ordre chronologique des items de la Base de référence. 

Le Moteur Mnémonique de Simonide ne fonctionne qu’avec des Données Simples. La liste de choses à mémoriser est idéale pour des objets définis, s’il s’agit de concepts abstraits ou complexe, cela devient plus compliqué. Dans l’O.D.S. la notion de Données Complexes recouvre les données unies entre elles par des liens logiques complexes. Spécifiquement cette notion est faite pour caractériser les savoirs académiques complexes comme le droit ou la médecine. Des savoirs modernes avancés où pour un seul thème il existe de nombreuses articulations logiques avec des définitions et des conditions multiples.

Pour intégrer ces Données Complexes dans le Moteur Mnémonique de Simonide il faut procéder à la conversion des Données Complexes en Données Simples, ce que nous appellerons simplement le Switch. 

Le format des articles me conduit à éditer ce sujet en plusieurs parties. Nous verrons le Switch, les bases de l’O.D.S. et le fonctionnement de l’émotion du point de vue des neurosciences et comment les exploiter spécialement dans le cadre du travail intellectuel grâce à des techniques diverses mêlant respiration et concentration.

Je vous remercie pour votre attention et votre lecture.

Comme le disait Horace et Emmanuel Kant « Sapere Aude ! », « Osez savoir ! » !

Eliya WAICHE

 

 

 

ANNEXES 

 

SOMMAIRE 

Ce sommaire est humblement dédié à Corax de Syracuse, Sophiste du VIe siècle, père fondateur de la rhétorique et inventeur du sommaire. 
 

Partie I : La définition du Spot Cognitif 

A. Le Spot Cognitif dans le cadre de l’O.D.S.

1. L’essentiel de l’O.D.S.

a. Les ressources intellectuelles incomparables du subconscient 

Alpha : Le Satori, ou  spontané et occasionnel 

Bêta : Les 5 manières exceptionnelles 

Delta : Les 2 conditions du déverrouillage du subconscient 

Delta 1 : La connexion entre les données 

Delta 2 : La Compréhension et la Passion

b. L’optimisation du Moteur Mnémonique de Simonide

Alpha : Les 3 éléments du Moteur Mnémonique

Bêta : Les Palais Mémoriels de Données Simples

Delta : Le Switch des données complexes en données simples 

Delta 1 : Le Switch interne

Delta 2 : Le Switch externe

Gamma : Les Palais Mémoriels de Données Complexes

2. L’idée du Spot Cognitif 

B. Une outil pédagogique et technique 

Partie II : Les techniques de respiration 

Partie III : L’usage du Spot Cognitif 

 

LEXIQUE 

L’Art de mémoire : Méthode mnémonique inventée par Simonide de Céos, père fondateur de la Mnémotechnique. Également appelée « Méthode des lieux et des images » ou en latin « loci et imagines ». Nous reviendrons dans un article suivant sur cette méthode. Très succinctement, elle consiste à utiliser d’une part comme Base de référence des éléments parfaitement assimilés, Simonide employant l’architecture (« loci » en latin) de sa demeure ou de sa ville : colonne, escalier, niche, statue, tableau… D’autre part, on prend la liste des choses à mémoriser et pour chaque élément de la Base de référence on le lie à une chose à mémoriser  grâce a une histoire (« imagines » en latin) frappant les sens et l’imagination, par l’horreur ou l’humour, le sexe ou le sang, l’exagération, l’opposition, l’inversion, le beau ou le repoussant et les émotions fortes. Le résultat s’appelle Palais de Mémoire ou Palais Mémoriel.  

Base de référence : Notion propre à l’O.D.S. pour qualifier le premier ensemble du Moteur Mnémonique de Simonide. Il s’agit d’un ensemble d’éléments parfaitement mémorisés, abstraits, réels ou imaginaire.    
 

- La Connexion entre les données : Lien essentiel à la remémoration, puisqu’il étend considérablement les possibilités de retrouver une information. Il permet de trouver l’information voulue à partir d’une information connexe.

Données complexes & Données simples : Notion propre à l’O.D.S. pour qualifier les savoirs complexes et les concepts abstraits par opposition aux données simples, c’est-à-dire des informations dénuées de lien logique entre elles. Le seul lien logique entre les données dans un Palais de Mémoire sans l’O.D.S. est l’ordre chronologique de la Base de données

Effort personnel de conversion : Ou « Switch », notion propre à l’O.D.S. pour qualifier la compensation de la faiblesse du Moteur Mnémonique de Simonide, qui est qu’il ne permet d’ériger que des Palais Mémoriels de Données simples. Pour compenser cette faiblesse il faut fournir un investissement  personnel conséquent en temps et en efforts pour se construire les structures cognitives adaptées à la conversion des données simples en données complexes. Or, le propre d’une méthodologie est de fournir une aide qui dispense de cette phase, après laquelle chacun peut finir se décourager ou par s’en sortir seul. L’O.D.S. permet d’ériger des Palais Mémoriels de Données complexes. Sans l’O.D.S. on peut tenter un Switch interne au Moteur Mnémonique de Simonide, en jouant sur l’histoire, ou Externe en jouant sur le travail de compréhension préalable. 

Indice de récupération : Élément qui permet de retrouver une données dans la phase de dé remémoration. Les trois phases de l’activité mémorielle sont l’Encodage, le Renforcement et la Récupération des données. 

Mémoire déclarative : Également appelée « Mémoire explicite » car elle nécessite un effort conscient, par opposition à la « Mémoire implicite » qui enregistre les données automatiquement, comme dans la Mémoire procédurale. La Mémoire déclarative concerne les données consciemment stockées et récupérées, et exprimées en langage. La mémoire déclarative se subdivise elle-même entre la Mémoire sémantique et la Mémoire épisodique.    

-  moire épisodique : Est une subdivision de la Mémoire déclarative. Concerne la remémoration des événements dans leur contexte spatial, temporel et émotionnel.

 - Mémoire procédurale : La Mémoire procédurale est le pendant de la Mémoire déclarative. La Mémoire déclarative est également appelée « Mémoire explicite » parce qu’elle suppose des efforts conscients, par opposition à la Mémoire procédurale qui est une mémoire implicite à long terme, enregistre automatiquement ce qui relève de la motricité automatique. Elle est également accessible aux efforts conscients.  

Mémoire sémantique : Est une subdivision de la Mémoire déclarative. Concerne les faits et concepts abstraits. C’est la Mémoire qui est visée pour l’assimilation des savoirs complexes comme le droit ou la médecine. 

Moteur Mnémonique de Simonide :  Notion propre à l’O.D.S. pour qualifier le mécanisme découvert par Simonide qui s’applique à toutes les techniques de mémorisation, ce qui fait de Simonide le père fondateur de la Mnémotechnique. Depuis son invention il y a 2 500 ans, aucune méthode de mémorisation n’a dérogé à ce mécanisme  qui comporte trois éléments, un élément dynamique et deux ensembles statiques. Le premier élément statique est une Base de référence composée d’un ensemble d’éléments parfaitement assimilés. Le second ensemble statistique est la liste d’éléments à mémoriser. L’élément dynamique est une histoire répondant aux critères de l’Art de mémoire liant un élément chaque ensemble statique. Le point faible de ce Moteur est qu’il ne permet la mémorisation que de Données simples, ce qui suppose toujours un grand investissement personnel pour se créer les structures cognitives permettant la conversion. L’innovation de l’O.D.S. est d’intégrer cette conversion au Moteur Mnémonique de Simonide pour ériger des Palais Mémoriels de Données Complexes.  

O.D.S. :  Méthode d’optimisation intellectuelle par Osmose Du Subconscient, acronyme « d’O.D.S. ». Le subconscient offre une base infinie de données mémorisées et de capacités surpuissantes de résolution de problèmes. Mais ces pouvoirs exceptionnels ne s’expriment que dans des circonstances marginales comme les rêves ou la méditation. En s’appuyant sur les neurosciences une série de protocoles permettent d’optimiser les trois phases du travail intellectuel, la compréhension, la mémorisation et l’exploitations des données de façon à exploiter consciemment les facultés du subconscient. D’où l’acronyme O.D.S. de la méthode pour « Osmose Du Subconscient ».   

Palais Mémoriel : Dans la méthode mnémotechnique de Simonide de Céos, l’Art de Mémoire, le résultat de la technique de mémorisation est appelé « Palais de Mémoire «  ou « Palais Mémoriel ». Le mécanisme du Moteur Mnémonique de Simonide a pour faiblesse d’ériger des Palais Mémoriels de Données simples. Cette faiblesse exige un effort personnel de conversion, dont dispense l’O.D.S. qui permet d’ériger des Palais Mémoriels de Données Complexes

- Plasticité du cerveau : ou « Neuronale ». Découverte récente des sciences cognitives. Contrairement à ce qu’on croyait depuis des décennies, le cerveau peut compenser une mutilation ou un manque en réorganisant sa structure. Il peut employer une autre structure cognitive destinée à autre chose ou créer une structure nouvelle.

- Répétition : La répétition est le fait de prendre connaissance d’une même donnée plusieurs fois, ou d’y repenser. Avec les Indices de récupération c’est une des composantes essentielles du processus de remémoration.

Simonide de Céos : Poète lyrique grec du IVe siècle, sur la biographie duquel nous reviendrons dans un article suivant. Simonide est un poète, un inventeur et un pionnier de génie, dont la plus grande contribution est l’invention de la Mnémotechnique, par sa méthode de l’Art de mémoire.

- Spot cognitif : Notion propre à l’O.D.S.  Le cerveau lie systématiquement toutes les informations « techniques » intégrant la mémoire sémantique à un contexte émotionnel, qui intègre la mémoire procédurale. Le Spot cognitif est un outil servant à qualifier ce mécanisme, afin de savoir l’exploiter judicieusement dans le cadre de la compréhension, la mémorisation et l’exploitation des données. 

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