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Eliya Waiche

Méthodologie de travail O.D.S., Droit & Philosophie

La notion de Spot Cognitif (Partie II)

LA NOTION DE SPOT COGNITIF

 

(2e PARTIE)
 
Pris entre deux forces opposées, l’humain et le divin tendent l’un vers l’autre, sans jamais pouvoir se toucher.

Bonjour à tous, et bienvenue.

    Ceci est la deuxième partie d’une série d’articles sur la Notion de Spot Cognitif, dont le premier est ici, un outil de ma méthode d’optimisation du travail intellectuel (dans la compréhension, la mémorisation et l’exploitation des données) basée sur les neurosciences et nommée O.D.S., introduite ici. Il s’agit d’une application moderne des enseignements du fondateur de la Mnémotechnique, le poète lyrique Grec Simonide de Céos.

Simone de Céos (556 - 467) fondateur de la Mnémotechnique et du système appliqué dans toutes les méthodes.

L’illustration choisie est la « Création d’Adam » par Michel-Ange, une des neuf illustrations de la Genèse au plafond de la chapelle Sixtine. Le Spot Cognitif est l’outil de gestion des émotions dans le travail que propose l’O.D.S. La religion a eu pour vocation de gérer l’émotion depuis les débuts de la civilisation, aussi cette vision sublime d’une vaine tentative de contact entre l’humain et le divin représente parfaitement cette quête éternelle de domestication de l’émotion.

« Si Joseph d'Arimathie a pas été trop con, vous pouvez être sûr que le Graal, c'est un bocal à anchois. »

Loin de ce Graal absolu, l’ambition ici est de jouer sur la double marge, d’éviter les pièges et favoriser de bons usages. Avec des concepts à la fois précis et maniables, de l’assiduité et des gains à court et long terme. 

Reprenons le cours de l’article, commençons par le Switch des Données Complexes en Données Simples (Delta), qui est le moyen de contourner la faiblesse inhérente au Moteur Mnémonique de Simonide. Faiblesse à laquelle pallie ma méthode grâce aux Palais Mémoriels de Données Complexes (Gamma) de l’O.D.S. Enfin nous verrons l’idée du Spot Cognitif (2) qui est un outil pédagogique et technique (B), qui nous permettra de comprendre depuis le fonctionnement des neurones l’association entre les faits et les émotions.

Nous entrerons dans les techniques de respiration (Partie II) qui permettent de faire usage du Spot Cognitif (Partie III).

Vous trouverez en annexes un sommaire et un lexique.

Je suis Eliya WAICHE, je suis joignable sur Linkedln, Instagram, WhatsApp et Messenger.

Bonne lecture !

DELTA : LE SWITCH DES DONNÉES COMPLEXES EN DONNÉES SIMPLES

   Il existe deux types de Switch, le Switch interne (Delta 1) et le Switch externe (Delta 2) au Moteur Mnémonique de Simonide.

DELTA 1 : LE SWITCH INTERNE

    Le Switch interne au Moteur Mnémonique de Simonide s’opère par un dispositif qui permet de coder des Données Complexes en Données Simples. Il s’agit de l’élément dynamique, de l’histoire. Le subconscient emploie naturellement un système de codage symbolique évoque plus haut dans le I.A.1.b.Bêta « Les 5 manières exceptionnelles ».

La mystérieuse et légendaire « Machine d’Anticythère », un mécanisme hautement sophistiqué Grec antique, que j’ai choisi pour symbole du Moteur Mnémonique de Simonide.

En employant ce langage imagé qui condense un concept abstrait et complexe en un seul objet défini, il est possible d’employer tel que le Moteur Mnémonique de Simonide pour coder et mémoriser des Données Complexes. Il est également possible de procéder à un Switch externe au Moteur Mnémonique de Simonide.

DELTA 2 : LE SWITCH EXTERNE 

   Ce Switch est celui qui est le plus employé depuis l’origine de l’Art de Mémoire. À force de construire des Palais de Mémoire des structures  cognitives de tri, de codage, de renforcement, de récupération et d’exploitation des données se construisent. Ces structures dédiées à la mémorisation sont détournées par le cerveau a des fins de compréhension, grâce au principe de « Plasticité Cérébrale » ou encore appelé « Plasticité Neuronale ».

Un ouvrage parmi une abondante littérature, passionnante et pleine d’optimisme.

Il s’agit d’un champ de recherche nouveau des sciences cognitives qui contredit l’idée qu’une mutilation du cerveau est irrémédiable. Bien au contraire, un manque ou une mutilation peuvent-être compensés soit en créant ex nihilo une structure nouvelle, soit en détournant de sa fonction une autre structure aux finalités compatibles.

Grâce à la Plasticité Neuronale les structures sophistiquées de la mémorisation servent à optimiser la compréhension des données. Dès la phase de compréhension des données le cerveau commence déjà à coder en vu de la mémorisation. Grâce à cette inclusion de la compréhension dans le Moteur Mnémonique de Simonide, les Données Complexes sont déjà parfaitement maîtrisées avant la mémorisation et une simple donnée logique suffit à coder tout un ensemble de Données Complexes.

La référence absolue sur l’Art de Mémoire, par la grande Frances Amélia Yates, dont voici le maître-ouvrage.

Cela fonctionne sans les structures cognitives construites avec l’expérience acquise grâce au travail, comportant une intense concentration et la répétition. Nous verrons plus bas comment la répétition du cycle neuronal renforce les connexions. Par exemple l’orateur qui rédige un discours très long et complexe a déjà préparé presque la moitié du travail de mémorisation et un simple indice de récupération suffit pour un ensemble de Données Complexes.

Un remarquable ouvrage du très regretté Alain Lieury, spécialiste de l’Art de Mémoire et des avancées neurocognitives.

Depuis 2 500 ans le Moteur Mnémonique de Simonide a connu de multiples morts et résurrection avec des nouvelles variantes, qui changeaient la Base de Référence : roues tournantes concentriques qui multiplient les « lieux », schémas et dessins, etc… mais sans jamais rien modifié de ce qui vient d’être exposé.

Que le Switch soit Interne ou Externe il requiert une somme extraordinaire de travail pour compenser la faiblesse originelle du Moteur. L’O.D.S. y pallie.

GAMMA : LES PALAIS MÉMORIELS DE DONNÉES COMPLEXES DE L’O.D.S.

   L’O.D.S. consiste en une optimisation du Moteur Mnémonique de Simonide qui permet d’intégrer la phase de compréhension au travail et de bâtir des Palais Mémoriels de Données Complexes. Ses protocoles stimulent la Compréhension et la Passion appliqués au travail intellectuel pour déverrouiller les capacités supérieures du subconscient pour la mémorisation et l’exploitation des données.

Contrairement aux autres Mnémotechniques, l’O.D.S. embrasse les trois phases de l’activité intellectuelle, la compréhension, la mémorisation et aussi l’exploitation des données avec des protocoles visant la résolution des problèmes intellectuels. L’O.D.S. est universel en couvrant tous les niveaux techniques, tous les âges, tous les profils, toutes les matières, académiques comme professionnels.

Les deux ensembles statiques du Moteur Mnémonique sont modifiées vers des versions dynamiques, la Base de Référence et l’ensemble à mémoriser. L’O.D.S. est applicable aux savoirs complexes comme le droit ou la médecine pour lesquels toutes les autres méthodes d’apprentissage sont inutiles. Une fois confronté à un manuel, toutes les méthodes du marché s’écroulent devant la solitude laborieuse de l’étude. La personne qui étudie en revient toujours aux seules armes du papier brouillon, des stylos, surligneurs et petits post-it colorés et aux heures de lectures.

Dans sa phase de compréhension l’O.D.S. offre un vrai protocole pour faciliter l’assimilation des savoirs complexes en créant des structures cognitives qui optimisent directement cette phase. Le Switch Interne ou Externe devient obsolète.

Je ne puis à mon grand regret révéler ici le cœur de ma méthode qui peut-être exposé en 10 minutes, car si je le fais publiquement avant d’avoir atteint un degré de suffisant de notoriété, je risque de me faire plagié et dépouillé de mes inventions.

Voyons à quel besoin répond l’idée du Spot Cognitif.

2. L’IDÉE DU SPOT COGNITIF 

    L’idée du Spot Cognitif a émergé du problème que me posait la gestion de l’émotion dans ma méthode. Toutefois comme je l’ai exposé dans l’introduction la gestion de l’émotionnel est un concept connoté négativement dans notre civilisation occidentale moderne. Nous sommes cernés d’un côté par la dimension d’aliénation mentale thérapeutique et d’un autre par quelques mercenaires fantasques du coaching qui dévoient à des fins mercantiles le développement personnel, en réussissant l’exploit de cumuler l’abattage marketing et une dimension semi-sectaire. 

Un ouvrage et un auteur à la réputation dévastée (uniquement chez ceux qui ne l’ont pas lu).

Au milieu de tout ça parler d’émotion se heurte systématiquement à deux tabous, si le langage est trop positif et tourné vers le bonheur on entend comme un réflexe pavlovien les adjectifs de « candide, naïf, simplet, bisounours » et si les explications apparaissent inefficaces on parlera de « Méthode Coué », c’est-à-dire très péjorativement d’injonctions inutiles, voire niant la réalité. Et si on a de la chance on peut heurter les deux tabous de la naïveté et de l’inefficacité simultanément.

Qui aurait deviné que ces innocents personnages d’un dessin animé jeunesse deviendraient synonymes de candeur excessive ?

Les deux piliers de mon O.D.S. sont le Moteur Mnémonique de Simonide et les neurosciences. J’ai puisé dans les deux domaines pour trouver un outil approprié. Le Moteur Mnémonique de Simonide gère le fonctionnement cognitif avec l’association du lieu (espace conçu par l’esprit) et l’image (histoire liant le lieu avec ce que l’on a besoin d’assimiler). Je rappelle qu’un autre nom de l’Art de Mémoire de Simonide est « loci et imagines » en latin, « lieu et image » en français.

Il suffit d’appliquer cette mécanique à l’imprégnation et l’assimilation positive plutôt qu’à la mémorisation au sens strict. Le lieu devient ce que l’on a besoin de fixer et l’image est puisée dans la banque mémorielle existante en choisissant celles qui ont le plus de portée subconsciente positive. Le Palais de Mémoire de Données est substitué à un Palais Global qui relie tous les Spots Cognitifs en une unique cartographie qui profite de la force positive de chaque structure connectée.

Les neurosciences apportent le complément technique d’explications de ces procédés. Les techniques de respiration lient le tout en apportant un moyen de stimuler la force constructive de l’esprit.

Les fondements peuvent paraître complexes mais la mise en œuvre est simplisme. Simplicité qui offre toutefois une palette de possibilités pléthoriques, comme il sied à tout bon outil se voulant pédagogique et technique. 

B. UN OUTIL PÉDAGOGIQUE ET TECHNIQUE 

    Le cerveau enregistre l’émotion au même titre que les autres données (1), ce qui signifie que l’émotion pèse d’une influence  permanente sur toute activité intellectuelle (2), pouvant aussi bien totalement l’entraver qu’en démultiplier l’efficacité. Devant la difficulté de traiter de l’importance de l’émotion dans le processus intellectuel, le Spot Cognitif permet de lier la matérialité des événements à leurs contextes émotionnels (3). 

1. LE CERVEAU ENREGISTRE LES ÉMOTIONS AU MÊME TITRE QUE LES AUTRES DONNÉES

    L’unité de travail du cerveau est le neurone. Nous allons pas à pas explorer le fonctionnement du neurone, de façon claire et simple. 

Commençons par la description des éléments du neurone (a) ensuite nous verrons la circulation des neurotransmetteurs (b), ensuite les types de neurotransmetteurs (c), et enfin les 3 manières pour le neurone de renforcer la mémoire (d).

a. LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU NEURONE

   Le neurone est composé d’un noyau entouré d’un corps cellulaire. Ensuite il y a les axones qui prolongent le neurone. Il y a également une membrane dite pré-synaptique qui héberge un sac de neurotransmetteurs et une membrane dite post-synaptique qui reçoit les neurotransmetteurs. Il faut ajouter un réseau reliant les neurones entre eux comme des branches appelées dendrites.

Le sac de neurotransmetteurs se trouve au niveau des terminaisons neuronales.

Le neurone est comme une plante dont le sommet serait le noyau entouré du corps cellulaire. Il est couronné de dendrites, comme de petites branches reliées aux autres neurones. Il est prolongé de l’axone avec les deux membranes pré et post synaptique, le sac de neurotransmetteurs étant vers la « queue »  de l’axone.

Ce n’est pas de science-fiction c’est l’intérieur de votre cerveau.

À présent que vous avez en tête une image claire de ces différents éléments, nous allons découvrir comment ils fonctionnent dans le cadre de la circulation des neurotransmetteurs.

b. LA CIRCULATION DES NEUROTRANSMETTEURS 

   Un neurotransmetteur entre par le synapse, le point de jonction entre les neurones et saute à la membrane pré-synaptique. Là il y a deux options, déterminées par le fait que chaque neurone ne peut recevoir qu’un type particulier de neurotransmetteur.

Si la membrane pré-synaptique est adaptée au neurotransmetteur comme une clef est adaptée à une serrure, le processus se poursuit comme nous allons le voir dans un instant. Mais si la membrane pré-synaptique n’est pas adaptée, le neurotransmetteur repart. Dans ce cas, soit il trouvera un autre neurone adapté, soit il finira par revenir à son neurone d’origine. Nous verrons ce cas particulier à la fin.

Donc nous partons du principe pour notre explication que la membrane pré-synaptique est compatible avec le neurotransmetteur. Il déclenche ce qui est appelé un « potentiel d’action » c’est-à-dire que le neurotransmetteur va activer dans le sac de neurotransmetteurs logé dans la membrane post-synaptique l’émission d’un neurotransmetteur semblable à celui qui est arrivé. Ce neurotransmetteur va connaître le même parcours que celui que nous venons de décrire.

Et qu’arrive-t-il au neurotransmetteur qui retourne à son neurone d’origine ? Il stimule la membrane pré-synaptique comme il l’aurait fait dans un autre neurone. Et cette stimulation déclenche un potentiel d’action qui va pousser le sac de neurotransmetteurs à émettre un nouveau neurotransmetteur.

Voilà en quelques mots de quoi comprendre la mécanique des neurones. À présent penchons nous davantage sur les neurotransmetteurs eux-mêmes.

c. LES TYPES DE NEUROTRANSMETTEURS 

    Il existe près de 50 types de neurotransmetteurs et le format de cet article n’est pas adapté une approche exhaustive, sous peine de nuire à la lisibilité et à la fluidité. Néanmoins nous allons en présenter quelques uns qui sont représentatifs et utiles, dont nous reparlerons ultérieurement.

Chaque type de neurotransmetteur est teinté d’une émotion en tant que messager chimique. L’ocytocine est liée à l’amour. La dopamine est liée au bonheur ou permet de rester en alerte. Les endorphines sont liées à l’excitation ou à l’orgasme. Les acides GABA (gamma-aminobutyrique) assagissent et calment. La sérotonine préserve de la dépression. La norépinéphrine maintient l’humeur et code les souvenirs. L’acétylcholine aide à mémoriser et à se souvenir, comme le monoxyde d’azote également. Plus d’une centaine de neuropeptides jouent un rôle dans les sphères des récompenses, du sommeil et de l’éveil, de l’apprentissage et la mémoire.

Le message chimique du neurotransmetteur déclenche par le potentiel d’action une impulsion électrique qui débouche sur l’envoi par le sac de neurotransmetteurs d’un nouveau neurotransmetteur. Vous pouvez constater qu’aucune information enregistrée par le cerveau est neutre émotionnellement, puisque tout neurotransmetteur aura sa connotation « chimique émotionnelle ».

Ces émotions se retrouveront tout au long du processus de remémoration dans les étapes d’acquisition (ou codage) des données, consolidation et récupération, mais nous le verrons plus tard.

Nous sommes à l’endroit parfait du propos pour évoquer les 3 façons pour le neurone de renforcer la mémoire.

d. LES 3 FAÇONS POUR LE NEURONE DE RENFORCER LA MÉMOIRE

    Le neurone peut renforcer la mémoire de 3 façons, la myélinisation des gaines (Alpha), l’arborisation dendritique (Bêta) et le cycle de circulation du neurotransmetteur (Delta).

ALPHA : LA MYÉLINISATION DES GAINES

    Les zones du cerveau responsables de l’acquisition d’habiletés complexes qui sont stimulées par le développement de facultés au-delà du stade élémentaire sont « myélinisées ». C’est-à-dire que les axones reçoivent une gaine isolante constituée d’une substance adipeuse produite par un oligodendrocyte, la « myéline ». On appelle encore les axones reliant les zones cérébrales entre elles « matière blanche » par oppositions aux connexions neuronales  appelées « matières grises » (encore qu’elles soient roses et que ce nom leur vient des premiers médecins occidentaux à l’aube de la Renaissance qui découvraient le gris post-mortel).

La gaine de myéline permet à l’axone d’être plus conducteur, les informations sont envoyées plus rapidement et efficacement. La myélinisation s’opère aussi bien pendant la phase d’apprentissage de la jeunesse que tout au long de la vie.

Cela signifie que pour chaque domaine « vierge » où l’on se sent inepte ou maladroit, où l’on a le sentiment de ne pas pouvoir y arriver, on est confronté à des zones où les axones des neurones n’ont pas encore de myéline. Avec la persistance des efforts la myélinisation à elle seule représente déjà une énorme différence. Les zones du cerveau responsables des nouvelles habiletés complexes myélinisées offrent le gain d’efficacité dans l’acquisition d’informations considérables.

Nous reviendrons ultérieurement sur cette notion, ainsi que sur les deux autres. À présent passons à l’arborisation dendritique.

BÊTA : L’ARBORISATION DENDRITIQUE

   Nous avons évoqué plus haut les « branches » qui rayonnent autour du noyau avec son corps cellulaire, qui relient les neurones entre eux, les dendrites. Quand on fait preuve de curiosité dans l’apprentissage, quand on fait preuve d’innovation, quand on fait preuve de créativité, les dendrites développent de nouvelles « branches ».

Les « branches dendritiques » des neurones se relient entre elles et créent de nouvelles connexions. Ce phénomène est appelé « l’arborisation dendritique ». Chacun a le même nombre de neurones que son prochain mais le développement de l’arborescence dendritique et des connexions entre les neurones peut augmenter. C’est ce phénomène qui permet qu’un individu soit plus créatif, inventif, qu’il acquiert plus vite les données et les emploient plus efficacement.

Il s’agit d’un concept essentiel sur lequel nous reviendrons. Voyons le dernier qui a été évoqué plus haut, le cycle de circulation du neurotransmetteur.

DELTA : LE CYCLE DE CIRCULATION DU NEUROTRANSMETTEUR 

      Le petit <b> portait sur ce cycle de circulation du neurotransmetteur. Nous allons à présent voir son rôle dans le renforcement de la mémoire. La répétition du cycle renforce la mémoire.

Nous avons vu précédemment que les deux conditions fondamentales de la mémorisation étaient la compréhension et la passion, car elles satisfont aux conditions de stimulation de l’hémisphère gauche régissant les systèmes logiques et le cerveau droit régentant l’émotion et l’imagination, l’hippocampe siège de la mémoire se trouvant entre les deux. Ces deux conditions représentent le contexte optimum de l’assimilation. Quand elles sont réunies le cerveau mémorise instantanément et durablement une foule d’informations liées aux événements vécus.

Nous avons vu également que ces deux conditions fonctionnent aussi efficacement car ils créent des liens entre données et permettent de circuler entre elles, cette faculté étant ce qui manque quand on recherche des données imprimées dans le subconscient. Quand ces deux conditions ne sont pas réunies, la répétition opère exactement de la même façon des connexions.

Chaque fois que le cycle de circulation du neurotransmetteur est répété, toutes sortent d’opérations en découlent. Les neurones, la fameuse « matière grise », se réorganisent pour héberger les nouveaux souvenirs, les connexions dendritiques augmentent, les axones se recouvrent d’une gaine de myéline. 

Nous sommes maintenant près pour aborder pleinement la question de l’influence permanente de l’émotion dans l’activité intellectuelle.

2. L’INFLUENCE PERMANENTE DE L’ÉMOTION DANS L’ACTIVITÉ INTELLECTUELLE 

     L’émotion constitue le matériel à la base de tout le travail intellectuel. Elle le stimule ou le paralyse. La présence de norépinéphrine est associée aux souvenirs traumatiques, elle revient à chaque fois que des souvenirs associés aux traumatismes sont sollicités. La norépinéphrine inonde facilement le cerveau et induit autant d’émotions négatives que de paralysie des processus cognitifs.

Ainsi, si on est dépourvu d’outils adéquats pour gérer un traumatisme, toute la chaîne intellectuelle est perturbée. Ce simple exemple démontre amplement que les émotions négatives sont à la fois un obstacle et une variable qu’il faut savoir gérer.

Les émotions n’étant pas neutres, si on est exempt d’émotions négatives, nous sommes dans le champ des émotions positives. Par excellence l’acétylcholine favorise la mémorisation et la remémoration. Un sentiment de bonheur induisant de la dopamine liée au plaisir, les endorphines liées à l’excitation, l’ocytocine liée à l’amour, la sérotonine liée au bonheur, tous ces messagers chimiques se retrouveront avec les données qui y sont associées.

Quand un neurotransmetteur apporte une teinte émotionnelle positive, les phases de codage, renforcement et récupération des données voient leur efficacité démultipliée. Et plus les structures cognitives sont nombreuses à être ainsi teintées chimiquement, plus les habitudes positives s’inscrivent et se renforcent dans le cerveau, et plus cette efficacité est puissante.

Tous ces développements si complexes pour une conclusion si banale qu’elle en est digne d’une Lapalissade : les émotions négatives sont mauvaises pour l’activité intellectuelle et les bonnes sont excellentes. Toute la question est de disposer d’outils pour minimiser les émotions négatives et quand elles sont présentes les gérer, optimiser les émotions positives pour favoriser l’activité intellectuelle.

C’est tout l’enjeu du Spot Cognitif, outil d’articulation entre émotion et donnée matérielle.

3. LE SPOT COGNITIF PERMET D’ORGANISER L’ARTICULATION ENTRE ÉMOTION ET DONNÉE MATÉRIELLE 

    Le point de départ est le nom choisi pour ce concept (a). Voyons ensuite sa mise en œuvre (b).

a. LE SENS DERRIÈRE LA DÉSIGNATION DU SPOT COGNITIF 

    Exploitons l’approche descriptive (Alpha) associée à une approche analytique (Bêta).

ALPHA : LA DESCRIPTION DE LA NOTION

    Sans aucune originalité, prenons les deux mots du concept l’un après l’autre. Un « Spot » est un anglicisme qui peut désigner un lieu, un point particulier, qui offre un service ou des opportunités spécifiques. Par exemple les pratiquants du surf parlent de « spot » pour désigner les lieux avantageux, ou de plongée pour les adeptes de la plongée sous-marine. Le mot « cognitif » désigne ce qui relève du fonctionnement du cerveau.

D’ailleurs nous désignerons maintenant la donnée technique du Spot Cognitif, associé à une émotion, comme un « lieu ».

Si on procède à l’association des deux termes on obtient un point spécifique qui offre des opportunités du point de vu du fonctionnement du cerveau. Autrement dit, la notion de Spot Cognitif désigne un point de repère pour le cerveau qui offre des opportunités.

Si vous permettez une dernière reformulation, le Spot Cognitif constitue un lieu qui a du sens pour le cerveau. Tout l’intérêt est que le sens apporté à ce lieu va être déterminé consciemment. Le Spot Cognitif constitue un outil pour contrôler la coloration « chimique et émotionnelle » que le cerveau va apporter à un lieu donné.

Maintenant voyons l’analyse de la notion de « lieu ».

BÊTA : L’ANALYSE DE LA NOTION DU « LIEU »

     La notion de « lieu » visualisée par l’esprit relève presque du paradoxe. La notion de « lieu » peut revêtir plusieurs sens. Au sens premier cela peut désigner littéralement un lieu donné. Il peut aussi désigner n’importe quel élément matériel auquel on associera une teinte émotionnelle. Enfin, en extrapolant, le lieu peut aussi sortir de la pure matérialité nominale, d’un objet défini, pour être abstrait ou imaginaire.

Ainsi le Spot Cognitif peut concerner un objet matériel défini ou une situation matérielle, mais également quelque chose d’immatériel, qu’il soit réel ou imaginaire. Le Spot Cognitif est un élément cartographique du cerveau qui constitue un point de repère auquel se rapporter. Plus la cartographie est étendue, riche et complexe et plus il y aura d’ancrages positifs auxquels se raccorder pour différents usages, plus il y aura de chance de retrouver un Spot Cognitif adéquat à un quelconque besoin.

Plus il y a de connexions entre les différents ensembles et mieux c’est, une connexion constituant autant un pont qu’une porte d’entrée dans le réseau. Un Spot Cognitif connecté à des ensembles déjà existants fait bénéficier le nouvel ensemble en construction des mécanismes déjà en place, dans le « Palais Global » évoqué plus haut. 

Vous aurez compris que les deux phases propres au Spot Cognitif sont sa confection puis son usage, qui servira lui-même à la construction de futurs Spots Cognitifs. S’il est impossible de réécrire l’intégralité des informations engrammées dans le cerveau, de redéfinir son fonctionnement euristique, ou d’une démarche « holistique » parfaite (signifie la prise en compte de l’ensemble du système), pour faire le tour au moins une fois des termes à la mode des neurosciences qui sonnent « scientifiquement » à l’oreille, il est en revanche possible de définir un point après l’autre de nouveaux repères. Chaque effort apporte un gain proportionnel à l’énergie, la volonté et aux compétences que vous mobilisez. Aussi long et dur que soit ce chemin, il rétribue avec justice ceux qui l’empruntent, et grâce à l'assiduité, même avec générosité.

Cette habileté se cultive en différentes occasions et usages, que nous allons examiner, pour lier consciemment élément matériel et émotion de façon utile.

b. LA MISE EN ŒUVRE DU SPOT COGNITIF

     La construction du Spot Cognitif (Alpha) est comme le jeu de Go, le principe est extrêmement simple mais les applications nombreuses. Le premier concept important est le rituel (Bêta). 

ALPHA : LA CONSTRUCTION DU SPOT COGNITIF 

    La flexibilité du Spot Cognitif se situe dans le choix de « lieu », de la donnée matérielle associée à l’émotion. Au sens le plus littéral des termes on peut prendre un objet matériel et l’associé à une émotion positive, mais on peut aussi puiser dans sa banque d’images personnelles qui ont une valeur symbolique subconsciente et l’associer à un lieu plus figuratif. Le lieu peut être matériel ou immatériel. Il peut être réel ou imaginaire. Il peut concerner les éléments du sujet ou extérieur au sujet du travail. Le lieu peut être transformé par l’anthropomorphisme ou au contraire la chosification.

Le titre de « Organon » (l’outil) est apocryphe comme la plupart des noms de recueil d’Aristote.

Nous allons prendre chaque paire de possibilités une à une. Si vous vous intéressez à l’origine de ces distinctions, ce sont les nomenclatures universelles définies par Aristote quand il a posé les bases du raisonnement logique occidental en définissant le syllogisme (système de raisonnement en trois temps qui est la cheville ouvrière de la science moderne, les exemples les plus ostensibles étant le droit et la médecine). Ce travail est compilé dans le recueil appelé « l’Organon », un peu complexe d’accès mais à l’étude très stimulante. 

Un lieu matériel ou immatériel.

     Un lieu matériel est quelque chose sur lequel vous pouvez poser les yeux et un lieu immatériel est quelque chose que vous devez imaginer. Le lieu matériel peut être un être biologique ou une chose. Le lieu matériel peut être très petit ou très grand, d’un pépin d’orange à une chaîne de montagne. Le lieu immatériel peut lui-même être réel ou imaginaire.

Un lieu réel ou imaginaire.

     Un lieu réel est quelque chose qui existe ou a existé en ce monde, donc s’il s’agit d’un être biologique il peut être mort ou vivant. Si c’est une chose, elle peut exister présentement ou avoir existé, par exemple la grande Bibliothèque d’Alexandrie. Un lieu imaginaire fait référence à la culture fictionnelle, qu’elle soit mythologique, religieuse, littéraire, cinématographique, musicale.

Le lieu peut être propre ou extérieur au sujet.

Un lieu propre au sujet ou extérieur au sujet 

     Il n’est nullement nécessaire pour connecter le sujet aux références subconscientes et favoriser des interactions avec lui de se saisir d’éléments du sujet. On peut parfaitement sortir du sujet pour prendre du recul sur son fonctionnement, son origine ou sa signification. On peut même procéder par analogie pour des domaines connexes, par exemple imaginer le héros de la série « Dr House », Hugh Laurie, avec sa canne et son air goguenard, pour commenter les symptômes économiques de l’inflation.

Que le lieu soit fictif ou réel, biologique ou non-biologique, propre ou extérieur au sujet, il peut faire l’objet d’anthropomorphisme ou de chosification.

Un lieu humanisé ou chosifié

     Les caractères prêtés au lieu n’ont pas nécessairement besoin d’être les siens, on peut lui prêter des caractéristiques de quelque chose qui a déjà du sens pour le subconscient. Cet ajout peut accorder des caractéristiques humaines à une chose, ce qui s’appelle l’antropomorphisme. Typiquement il s’agit de donner une personnalité humaine à un objet. On peut aussi la chosifier avec une association un caractère élémentaire comme une couleur ou une texture. Pour prendre des exemples culturellement très parlants, l’anthropomorphisme peut signifier donner une image et un caractère humain à Dieu ou à des animaux. Les fables de la Fontaine relèvent de l’anthropomorphisme. La chosification peut concerner la désignation d’un titre guerrier, comme un Viking que ses pairs nommeront « Bjorn Poing-d’Acier ».

Maintenant voyons quelques applications.

Concrètement il s’agit de parler le langage symbolique du subconscient, dont nous avons traité précédemment. Le subconscient utilise les rêves ou les images au travers de l’hypnose pour délivrer des messages au conscient. Quand on emploie en sens inverse ce langage pour imprimer ou exploiter le subconscient, il faut utiliser des éléments qui ont déjà un sens fort pour le subconscient.

Ces éléments chargés en sens ou en émotion sont tout-à-fait subjectifs, propres à chaque individu. Toutefois la façon de l’exploiter est la même, il faut puiser dans cette base personnelle dans les « histoires » que l’on connaît et aime. Fictionnelles ou réelles, personnages morts ou vivants, sensation ou rêve, couleur ou musique, souvenir ou objet symbolique, nous avons notre bréviaire subconscient personnel, qui correspond à des moments ou des besoins personnels intimes. Si vous vous attachez à un élément fictionnel, c’est que d’une façon ou d’une autre il est rattaché à un besoin subconscient. Ce besoin peut-être rattaché à un message émotionnel, à un élan intellectuel, à une aspiration profonde, à un souvenir ou un espoir fort. L’exploitation d’un tel ancrage multipliera les connexions à d’autres structures cognitives.

Nous reviendrons sur différents procédés et usages, commençons par la notion fondamentale du rituel.

BÊTA : LE RITUEL

    La notion de rituel est très importante pour le cerveau, il met systématiquement en place des rituels et les applique dès que possible. Quand un cycle neuronal débouche sur un circuit de connexions, comme nous l’avons évoqué plus haut, le cerveau va s’empresser de le réemprunter. Le foisonnement de la « matière grise » (connexions entre les neurones) et de la « matière blanche »  (connexions des axones myélinisés entre les zones cérébrales) progresse à la constitution de chaque nouveau cycle cognitif. Pour modifier ou sortir de ce circuit il faut effectuer un effort conscient à l’encontre d’une routine devenue subconsciente. Ceci crée un nouveau foisonnement de matière grise et de matière blanche, pour le plus grand profit de votre agilité et de votre rapidité cognitives.

C’est pour cela que l’enjeu autour des rituels est colossal. Ces modes en « pilote automatique » occupent une place gigantesque dans nos vies et influent considérablement nos états émotionnels. Examinons quelque cas de figure, la mise en perspective globale (Bêta 1), la concentration (Bêta 2) et la cure (Bêta 3). 

BÊTA 1 : LA MISE EN PERSPECTIVE GLOBALE

      L’ancrage le plus fondamental de l’esprit par rapport à nos actes est « l’orientation » par rapport à toutes nos obligations. Comment organiser nos priorités, les actions à mener, le sens et l’appréciation de celles-ci. Cette mise en perspective globale a des conséquences sur toutes nos autres démarches.

Le plus simple est de créer un rituel qui permet de remettre de l’ordre, redonner leur importance aux vraies priorités, se rappeler les raisons pour lesquelles on agit. Tout est une question de dynamique, quel que soit la situation, très mauvaise ou très bonne. La sensation d’immobilisme et d’impuissance démotive alors que la sensation de progresser et de maîtriser la situation donne de la force et de l’entrain.

Mettez-vous en une situation qui correspond à la fois à vos objectifs et une dynamique gratifiante et constructive. Défiez-vous du sentiment d’être impuissant et victime, car quel que soient les bonnes raisons de l’endosser, il paralyse et corrompt ce qu’il y a de meilleur en vous. Au besoin, de l’humour peut inverser les polarités de façon spectaculaire.

Le pseudo neuro-marketing américain qui facture des honoraires pharaoniques en ré-inventant l’eau chaude (comme la plupart des cabinets d’audit qui facturent l’heure des honoraires à trois chiffres) a lancé la mode du « storytelling ». Il s’agit de mettre en avant les vertus de la mise en situation dans un contexte narratif enthousiasmant, pour vendre tout et n’importe quoi. Nous avons amplement démontré que depuis Simonide, il y a 2 500 ans, il est bien connu qu’une histoire stimule les facultés cognitives.

Il faut donc trouver une façon de mettre sa propre situation dans un contexte narratif stimulant et positif en puisant dans son propre lexique symbolique. Recourir à des personnages et des situations réels ou frictionnels, à la musique ou aux odeurs, aux souvenirs et aux espoirs, à tout ce qui est encourageant et constructif est bienvenu. 

Voyons la concentration, à présent.

BÊTA 2 : LA CONCENTRATION

   Du moment du réveil à chaque instant de la journée la concentration détermine la puissance de travail. La qualité de la concentration doit être à son maximum pour les activités intellectuelles supérieures que sont la compréhension, l’apprentissage, la mémorisation, la synthèse, la créativité ou le raisonnement.

Dans le cas particulier du réveil il faut identifier des éléments qui communiquent une sensation de bonheur, de sérénité et de plaisir au réveil. Ce rituel du réveil est très important car comme chaque rituel ce moment clef mis spontanément en place par le cerveau a une influence considérable sur énormément de choses. Ajoutons que l’ensemble des rituels en place exercent une influence par synergie, donc plus on exerce d’influence consciente sur les rituels plus on a de chances de se libérer de conditionnements négatifs inconscients. Il en va de même pour les rituels d’endormissement ou de mise au travail. Nous y reviendrons plus précisément dans les procédés avancés du Spot Cognitif.

Trouvez des illustrations de l’action positive dans votre banque personnelle d’images qui symbolisent la maîtrise de vous, le talent, l’accomplissement, la sécurité ou la sérénité. Nous verrons toute une panoplie de techniques de respiration pour optimiser l’usage des Spots Cognitifs mais il faut étendre et enrichir le contrôle sur sa cartographie mentale. L’amélioration de ses rituels inconsciemment en rituels conscients positifs accroissent la qualité globale des processus cognitifs.

Tous ces protocoles positifs se heurtent inévitablement à des pensées et émotions négatives, d’où la nécessité de protocoles de cure.

BÊTA 3 : LA CURE

    Nous l’avons vu plus haut avec la norépinéphrine et le traumatisme pour illustrer l’impact des émotions négatives sur l’activité intellectuelle, leurs effets sont dévastateurs. Il convient donc d’éliminer si possible les pensées négatives et dans le cas contraire les restreindre. 

Avant de commencer, quelques notions de psychologie très basiques qui font l’unanimité. La confiance en soi et l’estime de soi sont inculquées aux enfants durant leur éducation, au travers de l’image notamment que leurs parents leur donne d’eux-mêmes. Les futurs adultes garderont ces bases par la suite, les déficits devant être consciemment comblés par la suite en prenant conscience de cette mécanique. Il faut alors cultiver par soi-même les messages positifs et valorisés que l’on n’a pas eu plus tôt, pour compléter sa sécurité affective, son estime de soi.

Par conséquent en comblant en amont la source de l’insécurité et de la mésestime, on résout énormément de choses. De même que l’on a une tendance subconsciente à reproduire le schéma comportemental de ses parents, on reproduit le schéma relationnel avec eux. Quand le subconscient exerce la routine négative habituelle, la meilleure option est d’opposer à ces affirmations négatives des affirmations positives. Cela peut prendre du temps et se heurter à des résurgences puissantes des emprises négatives, mais tout effort positif aura une influence au niveau neuronal.

Il faudra persister pour percevoir les effets c’est le seul chemin pour réécrire les schémas négatifs qu’une jeunesse entière a inscrit dans votre cerveau. Il n’est question ni d’orgueil, ni de vanité, ni de mépris envers les autres mais il faut se valoriser soi-même intérieurement. La mécanique du Spot Cognitif est la même qu’exposée  précédemment. 

Davantage de matériel sera proposé dans les techniques avancées du Spot Cognitif, ouvrant davantage d’options. Mais avant il est nécessaire d’aborder la boîte à outils des techniques de respiration.

Mais le format électronique de ce blog exige que ceci soit pour un troisième article. Il nous faut donc prendre provisoirement congé ici.

Je vous remercie pour votre lecture et votre attention.

Comme Horace et Emmanuel Kant le disaient, « Sapere Aude ! », « Osez savoir ! ».

Eliya WAICHE

ANNEXES 

 

SOMMAIRE 

Ce sommaire est humblement dédié à Corax de Syracuse, Sophiste du VIe siècle, père fondateur de la rhétorique et inventeur du sommaire. 
 

Partie I : La définition du Spot Cognitif 

A. Le Spot Cognitif dans le cadre de l’O.D.S.

1. L’essentiel de l’O.D.S.

a. Les ressources intellectuelles incomparables du subconscient 

Alpha : Le Satori, ou  spontané et occasionnel 

Bêta : Les 5 manières exceptionnelles 

Delta : Les 2 conditions du déverrouillage du subconscient 

Delta 1 : La connexion entre les données 

Delta 2 : La Compréhension et la Passion

b. L’optimisation du Moteur Mnémonique de Simonide

Alpha : Les 3 éléments du Moteur Mnémonique

Bêta : Les Palais Mémoriels de Données Simples

Delta : Le Switch des données complexes en données simples 

Delta 1 : Le Switch interne

Delta 2 : Le Switch externe

Gamma : Les Palais Mémoriels de Données Complexes

2. L’idée du Spot Cognitif 

B. Une outil pédagogique et technique 

1. Le cerveau enregistre les émotions au même titre que les autres données

a. Les éléments constitutifs du neurone 

b. La circulation des neurotransmetteurs 

c. Les types de neurotransmetteurs 

d. Les 3 façons du neurone de renforcer la mémoire 

Alpha : La myélinisation des gaines 

Bêta : L’arborisation dendritique

Delta : Le cycle de circulation du neurotransmetteur 

2. L’influence permanente de l’émotion dans l’activité intellectuelle 

3. Le Spot Cognitif permet d’organiser l’articulation entre émotion et donnée matérielle 

a. Le sens derrière la désignation du Spot Cognitif 

Alpha : La description de la notion

Bêta : L’analyse de la notion de « lieu »

b. La mise en œuvre du Spot Cognitif 

Alpha : La construction du Spot Cognitif 

Bêta : Le rituel 

Bêta 1 : La mise en perspective globale 

Bêta 2 : La concentration 

Bêta 3 : La cure

Partie II : Les techniques de respiration 

A. La notion de méditation active et passive 

B. Les techniques de respiration statiques

1. Un protocole de méditation 

a. Un petit mot d’histoire

b. Une proposition à titre indicative 

2. Les techniques moins contraignantes 

Partie III : L’usage du Spot Cognitif 

 

 

LEXIQUE 

Base de référence : Notion propre à l’O.D.S. pour qualifier le premier ensemble du Moteur Mnémonique de Simonide. Il s’agit d’un ensemble d’éléments parfaitement mémorisés, abstraits, réels ou imaginaire.    

- La Connexion entre les données : Lien essentiel à la remémoration, puisqu’il étend considérablement les possibilités de retrouver une information. Il permet de trouver l’information voulue à partir d’une information connexe.

Données complexes & Données simples : Notion propre à l’O.D.S. pour qualifier les savoirs complexes et les concepts abstraits par opposition aux données simples, c’est-à-dire des informations dénuées de lien logique entre elles. Le seul lien logique entre les données dans un Palais de Mémoire sans l’O.D.S. est l’ordre chronologique de la Base de données

Effort personnel de conversion : Ou « Switch », notion propre à l’O.D.S. pour qualifier la compensation de la faiblesse du Moteur Mnémonique de Simonide, qui est qu’il ne permet d’ériger que des Palais Mémoriels de Données simples. Pour compenser cette faiblesse il faut fournir un investissement  personnel conséquent en temps et en efforts pour se construire les structures cognitives adaptées à la conversion des données simples en données complexes. Or, le propre d’une méthodologie est de fournir une aide qui dispense de cette phase, après laquelle chacun peut finir se décourager ou par s’en sortir seul. L’O.D.S. permet d’ériger des Palais Mémoriels de Données complexes. Sans l’O.D.S. on peut tenter un Switch interne au Moteur Mnémonique de Simonide, en jouant sur l’histoire, ou Externe en jouant sur le travail de compréhension préalable. 

O.D.S. :  Méthode d’optimisation intellectuelle par Osmose Du Subconscient, acronyme « d’O.D.S. ». Le subconscient offre une base infinie de données mémorisées et de capacités surpuissantes de résolution de problèmes. Mais ces pouvoirs exceptionnels ne s’expriment que dans des circonstances marginales comme les rêves ou la méditation. En s’appuyant sur les neurosciences une série de protocoles permettent d’optimiser les trois phases du travail intellectuel, la compréhension, la mémorisation et l’exploitations des données de façon à exploiter consciemment les facultés du subconscient. D’où l’acronyme O.D.S. de la méthode pour « Osmose Du Subconscient ».

Palais Mémoriel : Dans la méthode mnémotechnique de Simonide de Céos, l’Art de Mémoire, le résultat de la technique de mémorisation est appelé « Palais de Mémoire «  ou « Palais Mémoriel ». Le mécanisme du Moteur Mnémonique de Simonide a pour faiblesse d’ériger des Palais Mémoriels de Données simples. Cette faiblesse exige un effort personnel de conversion, dont dispense l’O.D.S. qui permet d’ériger des Palais Mémoriels de Données Complexes

- Spot cognitif : Notion propre à l’O.D.S.  Le cerveau lie systématiquement toutes les informations « techniques » intégrant la mémoire sémantique à un contexte émotionnel, qui intègre la mémoire procédurale. Le Spot cognitif est un outil servant à qualifier ce mécanisme, afin de savoir l’exploiter judicieusement dans le cadre de la compréhension, la mémorisation et l’exploitation des données. 

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